mercredi 24 juin 2015

Country Joe McDonald: "I-feel-like-I’m-fixin-to-die-rag" (1965)

                                                 Country Joe McDonald à Woodstock.

Fils d'un fermier et pasteur presbytérien chassé de l'Oklahoma par le Dust Bowl et d'une mère issue d'une famille juive d'immigrés russes sionistes, Joseph McDonald naît en 1945 à Washington. Membres du parti communiste, ses parents décident de prénommer leur rejeton Joseph, en hommage à Staline. (1)
Le petit Joe est l'archétype des Red diaper babies ("les bébés en couches rouges"), ces enfants de militants communistes blacklistés lors de la vague maccarthyste. De fait, en 1954, le père de Joe est renvoyé de son emploi à la compagnie de téléphone. Pour survivre, il vend des denrées alimentaires dans le ghetto noir de Watts, son fils accroché à ses basques. L'adolescent se réfugie dans la musique, en particulier les chansons engagées de Woody Guthrie. A 17 ans, il s'engage pour 3 ans dans la marine. De retour en 1961-62, McDonald s'inscrit à Berkeley où il fréquente le petit monde du folk et édite un fanzine militant intitulé  Rag baby. (2) Le numéro 5 d'octobre 1965 est accompagné d'un disque comprenant 4 titres, dont "I-feel-like-I'm-fixin'-to-die-rag", en version acoustique. La diffusion du morceau reste très confidentielle. Joe n'en continue pas moins de se produire dans les manifestations estudiantines du campus le plus politisé des Etats-Unis. (3) " C'était plein de révolutionnaires et de progressistes convaincus. La plupart étaient  des étudiants des classes moyennes qui avaient découvert l'injustice sociale et raciale, la théorie économique et qui étaient devenus des fanatiques", se souvient McDonald. 
 Plusieurs musiciens viennent épauler Joe et forment une sorte de fanfare politisée. Paraphrasant Mao pour lequel "le révolutionnaire doit se mouvoir parmi le peuple comme un poisson dans l'eau", le groupe se baptise The Fish. La nouvelle formation produit bientôt une musique psychédélique électrifiée, mâtinée d'acid rock En 1966, the Fish signe chez Vanguard Records qui publie leur premier album. Redoutant la censure, le patron du label refuse d'y faire figurer "I-feel-like-I'm-fixin'-to-die-rag". Finalement, le morceau figure sur le second album du groupe, en version électrique. Nous sommes en 1967 et  le titre ne rencontre toujours qu'un succès d'estime.

Comment cette chanson antimilitariste parvient-elle finalement à s'imposer comme un hymne de la contre-culture américaine?
Pour répondre à cette question, il est indispensable de se pencher attentivement sur le contexte socio-politique de l'époque.

"Allez, venez tous, vous les grands gaillards / Oncle Sam a encore besoin de votre aide/
Il est dans un sacré bourbier / Tout là-bas au Vietnam /
Alors laissez tomber vos livres /et prenez un fusil /on va vraiment bien se marrer
"

[premier couplet] 

Lorsque Country Joe compose sa chanson, en 1965, les Etats-Unis ne sont au Vietnam que depuis 6 mois. L'opinion approuve alors dans sa grande majorité l'intervention. Johnson jouit toujours d'une belle cote de popularité. Depuis la signature des accords de Genève, en 1954, qui entérinait la partition provisoire du Vietnam, les Etats-Unis soutiennent le régime dictatorial et corrompu du Vietnam sud (envoi de conseillers militaires américains). Redoutant que le pays ne bascule dans le communisme, les États-Unis interviennent directement. Ce faisant le président Johnson poursuit la politique initiée par John F. Kennedy, en envoyant des soldats en soutien aux forces locales. Le 2 août 1964, le destroyer Maddox est attaqué alors qu'il mène une opération secrète dans le Golfe du Tonkin. La riposte américaine ne se fait pas attendre. Cet incident local est présenté par le secrétaire d’État comme un "élément d'un mouvement communiste continu pour conquérir le Sud-Vietnam et éventuellement pour dominer et conquérir d'autres nations libres du sud-Est asiatique." Le 6 août, le Congrès vote à la quasi-unanimité la résolution du Golfe du Tonkin. Cette déclaration autorise la guerre qui va suivre. Les 3/4 des Américains soutiennent alors l'initiative  qui semble avoir répondu à ce "une agression caractérisée". Mais, ce qui était présenté au départ comme une intervention temporaire très limitée se transforme rapidement en une véritable guerre. Les communistes sud-vietnamiens (Viêtcongs) intensifient leurs actions dans le sud, tandis que des troupes du Vietnam (nord communiste) s'infiltrent au sud. L'armée sud-vietnamienne, désorganisée, semble totalement dépassée. Début 1965, Johnson décide de l'intensification des bombardements sur le nord-Vietnam (opération Rolling Thunder). Ce passage de représailles limitées à des bombardements continus n'est pas divulgué ou en tout cas fortement minimisé auprès de l'opinion publique américaine. 
Les bombardements impliquent l'envoi de GI's pour sécuriser les bases des bombardiers. Les effectifs de soldats enflent rapidement sans parvenir à rétablir la situation (de 184 000 soldats en juillet 1965 à 485 600 en décembre 1967). Les demandes de renforts se succèdent. L'enlisement des troupes au Vietnam se profilt. La spirale guerrière, tant redoutée, est bien là.

"Allez venez généraux, dépêchons-nous / Votre jour de chance est enfin arrivé /
Il faut sortir et attraper ces rouges / Un bon coco est un coco mort /dépêchons-nous /
Votre jour de chance est enfin arrivé / Il faut sortir et attraper ces rouges /
Un bon coco est un coco mort / Et vous savez que la paix / Pourra seulement être gagnée / Quand on les aura tous envoyés / Au royaume des cieux" [deuxième couplet]


Obnubilé par les bellicistes (faucons) et les conservateurs, Johnson ne prend pas conscience de la montée en puissance de l'opposition à la guerre, en particulier chez les jeunes, particulièrement concernés par la guerre. (4) L'adoption du Service Selective System en février 1966, étend la conscription aux campus, suscitant la colère des étudiants de tout le pays. L'annonce suscite la création de groupes d'étudiants refusant leur conscription (We won't go). D'aucuns prennent l'habitude de brûler leurs papiers militaires.
Johnson ne perçoit pas non plus que les dépenses militaires sont incompatibles avec les réformes sociales panifiées dans le cadre de la Grande Société. L'intensification et la brutalité des bombardements choquent un nombre croissant d'Américains. Les critiques fusent désormais à l'encontre de la politique étrangère du président: des minorités protestataires apparaissent au sein du parti démocrate, les républicains fustigent la mollesse de Johnson, lui reprochant de ne pas attaquer directement le nord-Vietnam. (5) Au fil des mois, on assiste à la lente érosion du soutien à la guerre, avec toutefois le maintien d'un solide groupe de personnes favorables à la poursuite des combats. La contestation s'avère multiforme. Elle se structure autour des étudiants, souvent appuyés par l'extrême gauche ou encore autour d'une partie de l'establishment (les intellectuels "sans couilles" qu'exècre Johnson, la presse, quelques poids lourds du Congrès...). La contestation  amalgame bientôt des groupes venus de divers horizons. Ainsi, les manifestants des droits civiques s'associent bientôt dans les manifestations aux anti-guerre. Le 4 avril 1967, Martin Luther King dénonce d'ailleurs la guerre du Vietnam sur le plan moral.
300 000 personnes se réunissent à New York et San Francisco le 15 avril 1967. Les jeunes appelés brûlent désormais leurs livrets militaires. Le FBI est sur les dents, mais peine à mesurer l'ampleur de la mobilisation. Les manifestations dans de nombreuses villes et autour de la Maison Blanche pèsent désormais sur tous les déplacements présidentiels. La cote de popularité du président dévisse; et ce d'autant qu'au cours de l'été 1967, de très graves émeutes raciales éclatent dans la plupart des grandes villes américaines.  




* "Dans une impasse."
Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1968, en pleines festivités du Têt, le jour de l'an vietnamien, les troupes nord-vietnamiennes et le Viêtcong déclenchent une vaste offensive dans tout le pays. C'est un échec, mais les images et reportages diffusés par les médias américains bouleversent l'opinion publique. Tout ce que souhaitaient dissimuler l'armée et les autorités ressurgit alors au grand jour.
 Certes, dans les jours qui suivent, les Américains font front avec leur président, mais cela ne dure guère. Une issue rapide au conflit semble de plus en plus incertaine comme le résume parfaitement Walter Cronkite, le grand éditorialiste de CBS:"Si nous affirmions être aujourd'hui plus proches de la victoire, nous ferions confiance à ceux qui, de toute évidence, se sont toujours trompés jusqu'à maintenant. Mais, si nous suggérions que la défaite est imminente, nous manifesterions un pessimisme excessif. La seule conclusion réaliste, si peu satisfaisante qu'elle soit, est que nous sommes coincés dans une impasse." (le 27 février 1968) 
La lassitude gagne du terrain. Clark Clifford, nouveau secrétaire d’État à la défense constate amer: "On dirait que nous sommes devant un puits sans fond. Nous envoyons plus d'hommes, ils en font autant. Nous augmentons encore, ils font de même. Je vois de plus en plus de combats avec de plus en plus de pertes américaines, sans issue en vue."
En mars 1968, 78 % des Américains sont persuadés que leur pays est enlisé au Vietnam et qu'il ne peut pas gagner.
Johnson doit se rendre à l'évidence. Le 31 mars 1968, il annonce qu'il ne se représentera pas aux élections présidentielles de la fin d'année. La succession d'évènements dramatiques accroît encore le malaise et les violences d'une société malade. L'assassinat de Martin Luther King, le 4 avril 1968 provoque de très graves émeutes  à travers tout le pays, au point que des troupes doivent même être déployées à Washington et Chicago. Au mois d'août 1968, en marge de la Convention démocrate de Chicago, des manifestations sont sauvagement réprimées. Horrifiée, l'Amérique profonde offre ses suffrages à Richard Nixon qui avait pris soin au cours de la campagne présidentielle de présenter « une autre voix, une voix tranquille dans le tumulte des cris. C'est la voix de la grande majorité des Américains, les Américains oubliés, ceux qui ne crient pas, ceux qui ne manifestent pas. Ils ne sont ni racistes ni malades. Ils ne sont pas coupables des fléaux qui infestent notre pays. » La contre-révolution de droite est en marche...

"Et ça fait, un, deux, trois / Pourquoi nous battons-nous ? / Ne me demandez pas, je m’en fous / Prochain arrêt Vietnam / Et puis cinq, six, sept / Ouvrez les portes du paradis /
Pas le temps de nous demander pourquoi / Youpi ! on va tous mourir Allez, mères à travers le pays / Préparez le sac de votre fils pour le Vietnam /
Allez pères n’hésitez pas / Envoyez les avant qu’il ne soit trop tard soyez les premiers du quartier / à voir votre fils rentrer dans un cercueil." [troisième couplet]


La situation des troupes engagées au Vietnam s'avère de plus en plus difficile. Les généraux de l'US army  disposent d'armes conventionnelles sophistiquées, mais tout cet arsenal s'avère de peu d'utilité face à la guérilla vietminh, fondée sur les principes de la guerre révolutionnaire. Les GI's suréquipés ne peuvent contrer un ennemi qui se cache dans la jungle et procède par embuscades. L'usage d'armes redoutables, telles que le napalm ou les défoliants, provoquent des milliers de victimes, combattants comme civils. 
La médiatisation du conflit met en lumière les atrocités de cette "sale guerre". Ainsi, en mars 1969, le New York Times révèle le terrible massacre de centaines de Vietnamiens perpétré par des soldats américains dans le village de My Lai. 
Le désengagement militaire  s'engage sous la présidence de Richard Nixon. Tout en recherchant encore une solution militaire, par une intensification des bombardements, Nixon "vietnamise" le conflit, les troupes américaines étant peu à peu remplacées par des soldats vietnamiens. Les interminables pourparlers de paix se soldent par la signature des accords de Paris, le 23 janvier 1973. La guerre ne se termine toutefois qu'avec la prise de Saïgon par les communistes en 1975. On dénombre au total 57 000 morts américains, 300 000 Sud-Vietnamiens combattant à leurs côtés, et plus d'un million de combattants communistes (Vietminh et Vietcong). 
Cette première défaite militaire des États-Unis constitue un véritable traumatisme, une crise morale pour le pays et son modèle. L'impérialisme américain est dénoncé par la jeunesse du monde entier, en particulier les hippies et leur super héraut: Country Joe. 


* Gimme an F.
Au cours de l'année 1968, "l-feel-like-I'm-fixin'-to-die" s'impose comme un hymne de la contestation évident. La notoriété nouvelle du morceau n'est liée ni aux paroles ni à la musique, mais à l'interprétation spectaculaire qu'en donne désormais Country Joe lors de ses concerts. Le groupe prend l'habitude de faire précéder le morceau d'un rituel amusant: le "Fish cheer", une parodie des cris de guerre des équipes sportives de lycées. En introduction à la chanson, le chanteur lance: "Gimme an F" (donnez moi un F), avant de demander un I, un S et un H. Puis, en réponse à la question "what's that spell?" (comment cela s'épelle-t-il?), le public crie à trois reprises le mot Fish. En juin 1968, alors que le groupe se produit à Central Park, le batteur du Fish rompt ce rituel en substituant Fuck à Fish. Le public est ravi, à la différence des représentants du Ed Sullivan Show, présents dans la salle. Ces derniers font aussitôt savoir au groupe, qui avait signé un contrat pour un passage télé à venir, que tout est annulé (sauf le cachet déjà versé aux musiciens). Même si le Fuck cheer complique l'accès du groupe aux salles de concerts, Country Joe n'en a cure et le Fuck cheer s'impose définitivement. A Woodstock, le chanteur le fait hurler à cinq reprises à la foule réunie. Grâce à cette prestation tonitruante, Country Joe acquiert une notoriété internationale, tandis que "I-feel-like-I'm-fixin'-to-die-rag" accède au rang d'hymne de la contre-culture contestataire. 

Le festival de Woodstock se tient près de la ville de Bethel, dans l'Etat de New-York, du 15 au 17 août 1969. Country Joe & the Fish doivent jouer le dimanche soir. Mais, Joe monte seul sur scène dès le vendredi après-midi à la faveur d'un trou dans la programmation. Le public ne prête alors que peu d'attention aux premiers morceaux interprétés. Désarçonné, le chanteur cherche conseil auprès de son manager. "Il m'a dit, 'Personne ne fait attention à toi. Qu'est-ce que ça peut bien faire ce que tu joues? ' (...) alors j'y suis retourné et j'ai crié: 'Donnez-moi un F! Ils se sont tus, puis ils ont hurlé 'F!'. J'ai pensé, 'ouah, c'est bizarre', alors j'ai continué. C'était assez surprenant parce que je ne savais pas qu'autant de gens connaissaient la chanson." [cf: entretien accordé à Dorian Lynskey]
Le Fuck cheer, suivi de l'interprétation d'I-feel-like-I'm-fixin'-to-die-rag constitue assurément d'un des moments forts du festival, heureusement immortalisé dans un documentaire sorti en 1970. L'enthousiasme du public, qui reprend en chœur les lettres scandées par le chanteur, prouve qu'avec ce morceau Country Joe a su, mieux que tout autre, saisir l'air du temps. A un moment, où l'intervention américaine au Vietnam reste largement nimbée de mystère, Country Joe pressent l'escalade militaire et l'hécatombe à venir. I-feel-like-I'm-fixin'-to-die-rag exprime à merveille les sentiments confus de l'apprenti soldat. La musique enjouée, qu'on dirait tout droit sortie d'un bastringue minable, apparente le titre à une sorte de danse macabre médiévale. L'ironie grinçante du morceau fait mouche. "Elle possède un fatalisme insouciant, presque amoral, assez éloigné des autres morceaux pacifistes. " (cf: Dorian Lynskey) Pour son auteur, "le personnage de la chanson ne s'excuse de rien, il ne dit rien à propos de la paix dans le monde, il ne dit pas qu'il s'en veut de tuer des gens. Elle tourne en dérision l'idée de tuer des gens."  






" I-Fee-Like-I'm-Fixin'-to-die rag"

"Come on all of you big strong men /
Uncle Sam needs your help again /
he's got himself in a terrible jam /
way down yonder in Viet Nam /
so put down your books /
and pick up a gun /
we're gonna have a whole lotta fun
Come on generals, let's move fast /
your big chance has come at last /
now you can go out and get those reds /
cos the only good commie is the one that's dead /
and you know that peace /
can only be won /
when we'veblown 'em all /
to kingdom come /

(CHORUS)
And it's one, two, three, /
what are we fighting for? /
don't ask me I don't give a damn, /
next stop is Viet Nam /
And it's five, six, seven, /
open up the pearly gates /
ain't no time to wonder why, /
whoopee we're all gonna die /

Come on mothers throughout the land /
pack your boys off to Viet Nam /
come on fathers don't hesitate
send your sons off before it's too late /
and you can be the first ones on your block /
to have your boy come home in a box




Notes:
1. Au cours de la seconde guerre mondiale, les Américains prennent l'habitude d'appeler affectueusement ce dernier Country Joe ("Joe le Péquenaud"). Joe McDonald adoptera également ce qualificatif une fois adulte.
2. Les folkeux s'engagèrent tôt dans le mouvement pacifiste. En 1965, une manifestation organisée par le Students for Democratic Society à Washington, réunit Joan Baez, les Freedom Singers, Judy Collins et Phil Ochs. Chez les rockers, en revanche, la contestation reste très marginale, l'opposition à la guerre très timorée. Enfin, rappelons que la chanson consacrée au Vietnam la plus vendue est l'épouvantable "Ballad of the Green Berets", hymne patriotique à la gloire de l'unité d'élite de l'US army. 
3. le Free Speech Movement de Berkeley paralyse le campus pour protester contre l'interdiction de tout militantisme à l'intérieur de l'université.
4. 4. En effet, l'âge minimum d'incorporation est de 17 ans. Les recrues ont 19 ans de moyenne d'âge et 90 % des appelés ont moins de vingt ans. 
5.  Jamais un débarquement de troupes au nord du 17ème parallèle n'est envisagé. La guerre est étroitement circonscrite afin de ne pas précipiter la Chine dans le conflit aux côtés du Vietnam nord. 

Sources: 
-Dorian Lynskey: "33 Révolutions par minute", éditions Payot & Rivages, 2012.
- Le nouveau dictionnaire du rock, Michka Assayas (dir.), Bouquins, Robert Laffont, 2014.
- Jacques Portes: "Lyndon Johnson _ le paradoxe américain", Biographie Payot, 2007.
- Yves Delmas & Charles Gancel: "Protest song. La chanson contestataire dans l'Amérique des sixties", les éditions Textuel, 2005.


Lien:
- Le carnet de recherches de Patrick Peccatte: La bande son du Vietnam.

4 commentaires:

Entre les Oreilles a dit…

Et comment traduire le titre de la chanson?
Merci d'avance...
Dror

blottière a dit…

Peut-être: "Je me sens comme sur le point le mourir"?

J.

Patrick Peccatte a dit…

Merci pour cet article.
Je me permets de signaler ici mon article "La bande son du Vietnam" qui précise le contexte musical de la guerre du Vietnam:
http://dejavu.hypotheses.org/1653

blottière a dit…

Merci pour cet article passionnant. Je l'ajoute en lien.
J.